L’essentiel à savoir : Chaque menu doit être composé au minimum de :
Pour les plus jeunes, il est conseillé de ne manger de la viande / poisson ou des œufs, qu’une seule fois/ jour. |


Constituer un menu équilibré à chaque repas est quelquefois difficile pour celui ou celle qui s’en occupe tous les jours. Cependant, 3 principes essentiels vous permettront de faire face à toutes les situations et de «vivre l’alimentation» en toute sérénité : 3 principes pour s’assurer que l’organisme de l’enfant disposera des apports nécessaires pour un bon équilibre du diabète.
EVALUER L’APPORT EN FECULENTS
du pain et autres féculents (riz, pâtes,…) pour s’assurer de la quantité de glucides.
- Apprendre à évaluer :
Si la pesée de chaque type de féculents cuits reste la référence pour bien évaluer, vous pouvez également les quantifier par le nombre de cuillères ou louches. Vous pouvez également vous habituer à voir ce que cela représente en volume dans l’assiette (ce qui peut être utile pour la cantine ou les sorties au restaurant).
Ainsi, grâce à votre expérience, vous pourrez progressivement « abandonner » la balance. - Connaître les équivalences entre féculents est aussi le moyen de varier la composition de menus.
Pour les plats cuisinés, la lecture de l’étiquetage nutritionnel, en particulier l’amidon (ou féculents) permettra de quantifier l’apport en féculent.
Vous pouvez aussi vous aider des informations nutritionnelles présentes sur les emballages, par exemple pour des biscuits :
- Diminuer ou augmenter la quantité de pain pour obtenir la quantité de féculents nécessaire.
Par exemple, si le repas se compose d’un sandwich garni, il n’y aura pas besoin de féculents supplémentaires. Au contraire, si, un jour, l’enfant préfère manger plus de féculents avec le plat, vous pourrez diminuer, voire supprimer, la part de pain.
S’ASSURER DE L’APPORT SUFFISANT EN FIBRES
elles sont présentes dans les légumes, les céréales complètes et les fruits.
Plusieurs solutions :
– Avoir des légumes en quantité suffisante pendant le repas : en soupe, comme en crudités, ou encore cuits en accompagnement du plat ; ou autres préparations,
– Si les légumes sont absents ou insuffisants, pensez à une salade verte, à privilégier un fruit comme dessert,
– Les légumes secs comme les lentilles ou le pain complet sont également source de fibres.
CHOISIR UN DESSERT ADAPTE
il doit être source de calcium, de fibres et de glucides.
Si le laitage (non sucré), source de calcium, associé au fruit, source de glucides et de fibres, reste le dessert idéal, occasionnellement, ils peuvent être remplacés par des desserts aux apports de calcium et glucides équivalents :
– 2 boules de glace (éviter les sorbets trop riches en sucre rapide),
– 1 dessert sucré type mousse au chocolat*, yaourt aux fruits*, fromage blanc ou petit suisse aromatisé* dont l’apport en glucides sera de 20g, pour rester équivalent à l’apport d’un fruit et d’un laitage nature.
Si le dessert contient des glucides complexes (farine) (biscuit, pâte à tarte…), il faudra veiller à diminuer le pain : ce sera le cas par exemple pour une part de tarte aux fruits ou de gâteau type quatre-quarts, biscuit de Savoie, crêpe…
Pour le reste du repas, voici quelques conseils :
– Les assaisonnements sont libres, sachant qu’ils sont souvent riches en matières grasses ; le ketchup est riche en sucre, Le ketchup « light » peut éventuellement le remplacer.
– La consommation excessive de matières grasses peut altérer l’efficacité de l’insuline.
Pour vous donner des idées et varier les saveurs, n’hésitez pas à consulter nos fiches recettes et nos exemples de menu.
Consultez la fiche menu 50g de glucides par repas.
Consultez la fiche menu 80g de glucides par repas.
Consultez la fiche menu 90g de glucides par repas.