Le traitement par injections

L’essentiel à savoir :
Le traitement par injections est sans doute le plus utilisé par les enfants ayant un diabète de type 1. Les insulines lentes et rapides sont associées. Le nombre d’injections varie souvent en fonction de l’âge et des habitudes de vie.

Différents moyens permettent d’administrer l’insuline : en perfusion continue et sous-cutanée par l’intermédiaire d’une pompe à insuline,  ou en discontinue, par plusieurs injections en sous-cutanée avec une seringue ou un stylo.

 

Le traitement par injection d’insuline

 

  • Combien d’injections par jour ? 
    Le traitement peut comprendre plusieurs injections 2, 3, 4 ou 5 fois par jour et va souvent associer une insuline d’action rapide et une insuline d’action prolongée.
    Ce nombre d’injections varie en fonction de l’enfant, son âge, ses habitudes de vie, son équilibre glycémique (Hba1C : hémoglobine glyquée). Il est déterminé par le diabétologue qui suit l’enfant.

    A chaque insuline correspond une période d’activité sur les 24 heures.

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  • Comment est faite l’injection d’insuline ? 

    Plusieurs moyens permettent de faire l’injection d’insuline :

    113_seringue

    Des seringues à insuline, avec des flacons d’insuline

    113_stylos

    Des stylons à insuline, avec des cartouches d’insuline et des aiguilles

  • Qui fait l’injection ?

    L’injection peut être faite par l’enfant ou ses parents s’il est trop jeune.
    Lors de l’hospitalisation au moment de la découverte du diabète, ou encore pendant les séances d’éducation thérapeutique à l’hôpital, l’enfant et ses parents apprennent les gestes nécessaires pour pratiquer les injections sereinement et en toute autonomie.

  • Où faire l’injection d’insuline ?

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  • Comment choisir le lieu d’injection ?

    – L’action de l’insuline varie d’une zone à l’autre,
    – L’action de l’insuline est très influencée par l’activité musculaire dans la zone d’injection. Il est donc déconseillé de choisir comme lieu d’injection  le muscle sollicité par le sport pratiqué : par exemple, le bras ou les jambes si l’enfant joue au tennis après l’injection. En effet, l’activité musculaire va stimuler la circulation sanguine, qui elle-même va activer l’absorption de l’insuline, il peut alors y avoir risque d’hypoglycémie.
    – Si on fait les injections trop proches les unes des autres dans la même zone, on risque de voir se former des bosses et des creux appelés lipodystrophies,
    – Si on pique dans les lipodystrophies, l’action de l’insuline est modifiée.

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